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la fin tragique des poules de batterie
date de parution --/--/----
Metz le 18 octobre 2004,
Chers amis,
Le 2 septembre dernier, les membres de notre équipe qui circulent sur l’autoroute A26, croisent vers 19h20 un camion transportant des centaines de poules pondeuses.
En doublant le camion, nous nous rendons rapidement compte que de nombreuses poules sont en bien mauvais état. Nous aperçevons l’une d’entre elle ayant la tête coincée entre deux caisses, les paupières closes. Les poules sont déplumées et débecquées.
Ce sont des poules de réforme, des poules qui ont vécu leur courte vie dans un élevage en batterie et qui partent vers l’abattoir, parce-que leur production d’oeufs a baissé.
Le camion s’arrête sur une aire de repos pour faire une court pause, mais il ne coupe pas le moteur.Il repart presque aussitôt ; ceci nous laisse le temps de vérifier à nouveau l’état des animaux. Nos craintes sont confirmées. Nous décidons de faire appel à la gendarmerie que nous tenons informée de l’itinéraire du camion.
Le camion quitte l’A26, et prend la direction de l’A4. Il nous faut appeler une nouvelle brigade de gendarmerie qui couvre ce secteur. Le camion s’arrête sur une aire de repos au niveau de Reims. La première brigade de gendarmerie que nous avions appelée et qui connaît la PMAF pour avoir travaillé avec nous a déjà envoyé deux gendarmes qui interviennent bien que le camion ne soit plus sur leur secteur.
Nous rejoignons le chauffeur faisant une pause pour prendre un café. Il nous précise qu’il a chargé les animaux à proximité de Bourg-en Bresse et qu’il se rend à un abattoir à proximité de Calais. Il nous précise également que le camion compte 5200 poules. Par la suite, ces renseignements s’avèreront être tous faux.
Nous sommes écoeurés par l’état de nombreuses poules. Certaines sont déjà mortes. Deux gendarmes appartenant à la première brigade de gendarmerie que nous avons appelée arrivent, puis deux autres voitures de gendarmerie leur succèdent ; elles appartiennent au pelotion de Reims compétent sur ce tronçon d’autoroute. Nous nous réjouissons de l’appui des gendarmes qui sont choqués et très motivés pour faire abattre les poules au plus vite et au plus près.
Une procédure est lancée pour prendre contact avec la Direction Départementale des Services Vétérinaires. L’attente est longue, le spectacle de certaines poules agonisantes est tragique.
Nous apprenons finalement que le camion transporte 8736 poules âgées de 68 semaines. Le chauffeur nous précise que chaque caisse compte 20 poules. Nous apprenons également qu’en réalité, le camion a été chargé dans un village près de Valence (07) et qu’il se rend dans un abattoir en Belgique.
A bord du camion, nous constatons que de nombreuses poules sont mortes ou mourantes. En fait, plusieurs poules ont la tête coincée entre deux caisses. Elles halètent le bec grand ouvert pour tenter de respirer. Nous tentons de les libérer mais en vain, du fait du poids des étages supérieurs. A chacun de leurs mouvements pour tenter de se libérer, les autres poules donnent des coups de bec à leurs congénères coincés. D’autres poules ont une aile coincée entre deux caisses, d’autres sont inertes et ne trouvent pas la force de résister aux coups de bec.
Finalement à notre grande déception, les gendarmes nous informent qu’ils ont reçu l’ordre de laisser partir le camion. Nous décidons de faire une déposition et de reprendre contact directement avec la Préfecture qui nous met en relation avec les Services Vétérinaires. Le directeur des services vétérinaires nous précise qu’il va essayer de faire abattre les animaux sur Reims. Un peu plus tard, les gendarmes reçoivent une nouvelle fois l’ordre de laisser partir le camion. Nous reprenons contact avec les Services Vétérinaires et nous apprenons que l’abattoir de Reims est débordé de travail à cause de la rentrée scolaire : Les cantines commandent du poulet frais. L’abattoir a aussi des poules de réforme à abattre (elles sont tuées en priorité). L’abattoir de Reims ne peut donc recevoir de poules supplémentaires.

Entre temps, nous avons le patron du chauffeur au téléphone, qui est très énervé. Il nous explique que les taux de mortalité pour ce type de transport sont de 5%, qu’il a fait chaud, ect....
Jusqu’à 5% des poules de réforme meurent en cours de transport. C’est énorme, et ceci démontre bien l’état de misère physiologique des poules pondeuses de batterie « en fin de carrière » et les mauvaises conditions de transport.

Finalement, le camion poursuit sa route vers l’abattoir belge. Nous décidons de ne plus intervenir car désormais l’important est que les poules atteignent au plus vite leur destination finale afin que leurs souffrances soient abrégées. Le lendemain, nous prenons contact avec l’abattoir belge où les poules doiven être abattues. Le directeur de l’abattoir nous apprend que sur 8736 poules, 1050 sont mortes en cours de transport. Il juge ce taux de mortalité bien trop élevé. Il nous précise que le taux « normal » de mortalité pour des poules venant de France est de 4%. En conséquence, il a donné un avertissement au transporteur. Bien entendu la PMAF ne compte pas en rester là.Nous sommes intervenus auprès du ministre de l’agriculture pour que des mesures soient prises à l’encontre de ce transporteur.

Dans les élevages intensifs, la quasi totalité des poules pondeuses est envoyée à l’abattoir à l’âge de 68 semaines, parce-qu’au delà de cet âge, elles pondent moins. Lorsqu’elles partent à l’abattoir, les pauvres poules sont dans un état pitoyable. Du fait de la quantite astronomique d’oeufs qu’elles fournissent, environ 300 oeufs par an, et du manque d’exercice, elles son décalcifiées et ont les os très fragiles. Certaines études ont démontré que jusqu’à 30% des poules pondeuses présentent des fractures avant d’arriver à l’abattoir. Ces fractures douloureuses s’ajoutent aux souffrances qu’ont connues les poules du fait de l’enfermement dans des cages de grillage en batterie. Quelle triste vie !
Lorsque le moment est venu de vider un hangar de poules pondeuses élevées en batterie, qui peut contenir jusqu’à 70 000 poules pondeuses, ce sont des employés sans formation et sous-payés qui effectuent ce travail. Chaque poule est arrachée violemment de sa cage puis, en tenant par les pattes 6 ou 7 poules dans chaque main, l’employé les transporte vers le camion où les poules seront brutalement jetées dans des caisses en plastique. Là aussi, cette brutalité peut blesser les poules. Mais qu’importe, le cours de la poule de réforme est si bas que ce n’est pas la perte de quelques animaux qui va dissuader les éleveurs et les transporteurs d’être plus précautionneux à l’égard de leurs animaux. A l’heure où j’écris cette lettre , le cours de la poule de réforme est au plus bas : chaque poule a une valeur proche de zéro euro.
Chers amis, j’imagine que comme nous , vous serez indignés par les photos qui illustrent cette lettre et par le compte-rendu de ce sinistr contrôle que nous avons effectué. Aujourd’hui, plus que jamais , nous souhaitons agir pour améliorer des conditions de transport des volailles et notamment des poules de réforme. Des mesures urgentes devraient être prises : les camions devraient être aménagés de façon à protéger correctement les volailles des intempéries et permettre une bonne ventilation de toutes les caisses.Imaginez l’état des poules par temps chaud, qui se trouvent dans les caisses au milieu du camion. La durée de transport des volailles ne devrait pas excéder 150 km ou pas plus de 3 heures ( c’est le cas pour les poulets Label Rouge), les volailles devraient être correctement abreuvées au bord des camions, et surtout, le personnel qui ramasse les volailles dans les élevages devrait être correctement formé et sensibilisé au bien-être des animaux.

Merci de votre éventuel soutien financier. ¨Pouvez-vous nous aider par un don ? Nous voulons agir vite, nous vous remerçions donc pour votre prompte générosité. Et s’il vous plaît, surtout, refusez et demandez à vos amis de refuser les oeufs de poules élevées en batterie. Donnez votre préférence aux oeufs de poules élevées en plein air.
Avec nos plus chaleureux remerciements.

Ghislain Zuccolo Directeur
PROTECTION MONDIALE DES ANIMAUX DE FERME
8 ter en chandellerue BP : 80242
57006 METZ cédex 1
TEL : 03.87.36.46.05 FAX : 03.87.36.47.82
e mail  : courrier@pmaf.org site internet : www.pmaf.org
ccp : 1 508 71 Z Nantes

PRES DE 1 MILLIARD DE VOLAILLES SONT TRANSPORTES CHAQUE ANNEE EN FRANCE . S’IL VOUS PLAÎT , FACE A UNE SOUFFRANCE D’UNE TELLE AMPLEUR, NOUS NOUS DEVONS D’AGIR VITE. MERCI DE VOTRE SOUTIEN.
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