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Revue de Presse : Publié dans « la dépêche du midi » le mercredi 17/08/11 |
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Cent dix chats abandonnés ont été recueillis depuis le début de l’été par les bénévoles de l’École du chat libre de Toulouse. Des bénévoles qui tirent la sonnette d’alarme. |
Les bénévoles de l’École du chat libre, une association qui recueille les chats errants à Toulouse, ne savent plus où donner de la tête. Tous les jours, en ce moment, ils reçoivent des appels, parfois de vrais SOS, pour signaler des chats abandonnés : rue Achille-Viadieu, onze jeunes chats sont à la rue, ailleurs c’est une mamie dont la maison est envahie qui est à bout de nerfs…
Et tous les jours ou presque, les bénévoles récupèrent un animal : « Frimousse » a été sauvée alors qu’elle avait un collet autour du cou, « Molière » errait à Jolimont, et, à Marengo, « Kikers » n’avait ni bu ni mangé depuis plusieurs jours.
Un pic cet été
Ne vous y trompez pas, ces amoureux des bêtes ne se livrent pas à une activité marginale. Pas moins de « 110 chats, soit 50 adultes et 70 chatons, ont été recueillis depuis juin », souligne Sylvie Estèves, trésorière de l’École du chat libre, qui n’a jamais connu une situation aussi difficile.
Comme chaque été, des propriétaires abandonnent leurs chats avant de partir en vacances. Ce qui s’ajoute à un problème récurrent : « Les gens ne stérilisent pas leurs animaux », rappelle Sylvie Estèves, d’où une multiplication incontrôlée des naissances.
Ce sont ces chats, devenus errants, que récupèrent les passionnés de l’association. À force de patience, après avoir amadoué des colonies entières parfois, ils utilisent des pièges. Les chats sont aussitôt baptisés, puis rapidement stérilisés et vaccinés par des vétérinaires.
L’École du chat libre héberge actuellement 227 chats. Une soixantaine sont abrités dans le local prêté par la mairie chemin de Caillibens, au cimetière de Terre-Cabade, un local qui a atteint sa capacité maximale. La majorité a trouvé refuge auprès d’une centaine de familles.
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Des journées pour les adopter
Depuis le début de l’été, les abandons de chats se sont multipliés mais il est aussi difficile en ce moment de trouver des familles d’adoption, regrette Sylvie Estèves, trésorière de l’École du chat libre de Toulouse. L’association organise donc des journées d’adoption. On peut retrouver les bénévoles tous les samedis après-midi à l’animalerie Canicat, dans le quartier Basso-Cambo, à Toulouse. Ils seront également le samedi 20 août et le samedi 10 septembre au magasin Maxizoo, à Saint-Orens. Les bénévoles lancent par ailleurs un appel aux dons : nourriture, médicaments, litières, produits d’entretien… Une quinzaine de bénévoles forment le noyau dur de l’association qui vit de dons et d’une subvention de la mairie. On peut contacter l’association via son site internet : www.le-chat-libre.com sur lequel sont aussi diffusées les photos de chats à adopter.
repères
Le chiffre : 80
chats > Le cimetière, terre d’asile. Stérilisés et nourris par les bénévoles du Chat libre, 80 à 100 chats, selon l’association, vivent au cimetière de Terre-Cabade.
« Nous avons beaucoup d’appels pour nous signaler des chats abandonnés et en ce moment nous ne trouvons pas de familles pour les adoptions. Depuis juin, nous avons recueilli 110 chats à Toulouse ».
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Publié le 03/10/2010. La dépêche du Midi
Ma mère habite à Empalot. C’est elle qui m’a alertée sur tous ces chats qui traînent, crient, meurent de faim. Pour moi, ce n’était pas possible de laisser faire. Je ne peux pas supporter cette misère. » Et voilà comment Colette, retraitée à Fonsorbes, est devenue « agent de capture » dans l’association L’École du chat libre, de Toulouse. Et cela fait près de vingt ans à présent qu’elle consacre l’essentiel de ses journées à cette tâche. On compte 50 000 chats à Toulouse, selon la mairie. Ce sont les matous avec domicile fixe. Mais combien y a-t-il de chats errants ? Quand on sait qu’une chatte peut donner naissance à quatre ou cinq chatons, parfois plus, trois fois par an… Le problème est réel. « Cela se voit moins qu’avec les chiens mais les gens qui nourrissent les chats le savent bien », souligne Sandrine Comas, présidente de l’École du chat libre de Toulouse. Dans les cités, les résidences d’étudiants, les zones industrielles, dans les hôpitaux et cimetières, des groupes de trente à quarante chats hurlent et se battent la nuit. « Si rien n’est fait, ils se multiplient. Avec tous les problèmes qui en découlent », soulign Jean-Michel Fabre, adjoint au maire de Toulouse, en charge de l’animal dans la ville. Lors du dernier conseil municipal, 7 000 € ont été votés pour aider cette année les associations à capturer et stériliser les chats.
Relâchés après stérilisation
Car c’est une vraie mission de service public qu’assurent les bénévoles comme Colette. En 2009, la fourrière municipale a attrapé 526 chats. Il s’agit souvent d’animaux perdus ou abandonnés ensuite confiés à la SPA. Mais sans les associations, la régulation des chats ne serait pas suffisante. C’est un long et patient travail de traque qu’effectue Colette à l’aide de ses nasses. « Pendant plusieurs jours, je fais manger les chats séparément, raconte-elle. J’isole deux ou trois femelles. Je leur donne de bonnes choses et, par gourmandise, elles me suivent. » Le but du jeu, c’est que les chats ignorent la capture de l’un d’eux. « Dès qu’ils voient un chat prisonnier, ils s’enfuient. C’est raté. » Il faut donc pas moins de six mois à Colette pour attraper une colonie d’une trentaine de chats. Une fois stérilisés par un vétérinaire, les matous sont remis en liberté là où ils ont été piégés. Si bien que, même après la capture, Colette revient encore sur place pour les nourrir. Quand on aime, on ne compte pas.
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tous les quartiers concernés
La convention passée entre la mairie de Toulouse et les associations permet d’encadrer leur activité. Les associations doivent notamment faire part de leurs projets de captures. Les dernières demandes concernent par exemple le collège Jean-Moulin à Rangueil, certains secteurs des Minimes, des Amidonniers, les ruelles proches de l’ancienne prison Saint-Michel, la zone Thibaud, le Busca, Saint-Martin-du-Touch. La banlieue est aussi concernée par le phénomène des chats errants comme les plus petits des villages.
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Publié le 15/02/2007 09:13 | LaDepeche.fr
Animaux. Une école pour que les chats restent libres
Tous les ans 300 chats des rues sont stérilisés avant d’être relâchés dans la ville.
«Ils naissent sur les toits, ils meurent sur les toits. » Pour cet habitant du quartier Saint-Aubin, les chats sont comme des rats qui auraient troqué leurs égouts pour de la tuile rose. Sauvages et familiers à la fois, ils n’existent qu’en bande soudée autour de l’inconnu qui passe chaque matin leur apporter de la nourriture au coin d’une rue. A l’école du chat libre, les bénévoles connaissent bien ces grappes de matous autonomes et grégaires à la fois, rassemblés au sein « d’îlots ». Mouvants mais solides ces « îlots » de population féline sont le terrain de chasse privilégié des bénévoles de l’association chargés par le Capitole de réguler en douceur la population des chats toulousains. « Lorsque nous repérons un endroit où ils se rassemblent autour d’un point de nourriture, nous entrons en contact avec la personne qui les nourrit. C’est là que nous posons des trappes pour les capturer. Ensuite on les emmène chez le v��térinaire qui les stérilise », explique Cécile, bénévole à l’école du chat libre. Une fois tatoué, vacciné et stérilisé, le chat peut être proposé à l’adoption s’il se montre doux et tranquille, ou être renvoyé à ses chères gouttières s’il n’a jamais connu le contact direct des hommes. Environ 300 chats mâles et femelles capturés dans la rue sont ainsi stérilisés chaque année et 500 sont placés chaque année dans une famille d’adoption.
« il y aura toujours des chats »
Créée en 2000, l’association est devenue le prestataire quasi unique du Capitole pour la gestion des populations de chats. En contrepartie la mairie lui fournit un petit local aux portes du cimetière de Terre Cabade, et participe à hauteur de 7 000 € au financement des stérilisations. « Désormais nous n’intervenons plus sur les chats que lorsque nous sommes saisis par les services vétérinaires », confirme Christian Raoust. Pour le responsable des questions animales au Capitole, la collaboration a porté ses fruits puisque les plaintes en provenance des hôpitaux et de certaines cités HLM où les chats pullulaient ont quasiment disparu. Reste qu’à l’instar de leur ennemi intime le rat, les chats ne disparaîtront jamais du paysage urbain. « Car, constate un vétérinaire, au rythme de huit petits par an pour une chatte adulte, les colonies se renouvellent régulièrement. C’est pour cette raison que le travail de terrain réalisé par l’école du chat libre est indispensable. Je ne suis d’ailleurs pas sûre qu’il y en ait plus qu’avant en ville. » B. dv. | |
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