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Quand votre chat disparaît... |
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Texte de Catherine Bastide-Costes
La mort d’un animal familier est toujours une épreuve, qu’il meure soudainement d’un accident ou à la suite d’une maladie. De nombreuses questions se posent alors rapidement : faut-il pratiquer l’euthanasie ? Que faire de son corps ? Comment en parler aux enfants ? |
S’y préparer et l’aider
Rien, hélas, ne nous prépare à la mort, mais assister un chat lors de ses derniers moments peut, sinon le consoler, du moins le soulager. Lorsqu’il est très malade, du fait de la faiblesse physique qu’il ressent, un chat se sent certainement mourir et peut changer son comportement (prostration, isolement, perte d’appétit…). L’entourer de chaleur, d’affection, accepter qu’il s’installe dans un coin reculé de la maison, ou comprendre qu’il n’ait plus envie de jouer, c’est lui procurer l’amour dont il a besoin à ce moment-là. Il est parfois nécessaire de l’assister jusqu’au bout.
Accepter la mort, c’est s’y préparer, se dire qu’il a eu une belle vie avec nous (si brève fût-elle). Il est important d’expliquer aux enfants le « départ » de l’animal. S’il s’en va, c’est qu’il y est obligé, et non parce qu’il ne nous aime plus. Certains maîtres reprennent tout de suite un autre chat, c’est une question d’envie. Si tel est le cas, pourquoi ne pas changer de race ? Surtout ne pas s’attendre à retrouver son jumeau. Les animaux d’une même race ne sont jamais pareils. Et l’arrivée d’un nouveau ne détruit en rien l’affection que vous portiez au disparu.
Accepter la mort d’un animal, c’est également lui offrir, dans la mesure du possible, une fin digne. Parfois, il est nécessaire d’avoir recours à l’euthanasie. Lorsque sa souffrance est trop intense, et que l’animal n’a plus aucune chance de recouvrer une vie normale. Le vétérinaire qui suit l’animal donnera un avis sûr concernant la nécessité ou non de cette pratique. Il effectuera l’endormissement de l’animal ; le maître peut, s’il le désire, y assister. L’euthanasie est une décision personnelle, douloureuse, parfois nécessaire, et courageuse à prendre.
Que faire après sa mort ?
Avec la mort d’un animal familier, surgissent, en même temps que la peine, des contingences matérielles. Le corps peut être remis au vétérinaire ou à la fourrière pour les communes de moins de 10 000 habitants.
Un chat comme un chien peut être enterré ou incinéré. La loi interdit, à cause de la densité urbaine, que l’on enterre son animal dans les villes. Il est néanmoins possible d’enterrer son chat (ou un chien de moins de 40 kg) dans un lieu privé (jardin, champ) mais celui-ci doit être à plus de 35 mètres d’une habitation ou d’un point d’eau (problème de contagion). Par mesure d’hygiène, le corps sera recouvert de chaux vive avec au moins 35 cm de terre par dessus.
Il existe des cimetières pour animaux. Le plus connu est le cimetière d’Asnières mais les places sont peu nombreuses. D’autres cimetières en région parisienne et en province pourront les accueillir. S’il est interdit de se faire enterrer avec la dépouille de son animal, la loi autorise de mettre ses cendres dans la tombe du maître.
L’incinération est la pratique la plus répandue en milieu urbain. Elle peut être collective ou individuelle. Le propriétaire peut assister à la cérémonie. Il a le choix entre récupérer les cendres (ou se les faire envoyer), les faire conserver par l’établissement qui organise l’incinération, ou bien les disperser.
Les propriétaires de chiens vivant à la campagne ont parfois recours à l’équarrissage. L’équarrisseur doit intervenir 24 h après réception de l’avis donné par le propriétaire, sinon il est en infraction.
Aucune de ces solutions n’est pire ou meilleure que l’autre, aucune n’empêche de rendre un ultime et digne hommage au chat qui vous a accompagné.
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